La France a fait le choix de suspendre le service national mais n'a pas voulu priver ses jeunes de connaissances sur les principes et les réalités de la défense de la France, des Français et des valeurs de la République. Le parcours de la citoyenneté, qui a remplacé l'appel sous les drapeaux, comprend le recensement de tous les jeunes de 16 ans, l'enseignement de la défense (à l'école, au collège et au lycée) et la journée défense et citoyenneté (JDC). Ce blog est consacré à l'enseignement de la défense au Lycée Uruguay-France, à l'histoire militaire de la région d'Avon et de Fontainebleau, au devoir de mémoire, aux relations entre les armées et la nation, et aux métiers proposés par les acteurs de la sécurité et de la défense.

30 janvier 2010

Les affiches de la Guerre civile espagnole (1936-1939)

Du 18 au 29 janvier 2010 le lycée Uruguay-France a présenté une exposition consacrée aux affiches de la guerre civile espagnole (1936-1939).



La vingtaine d’affiches qui a été exposée provient de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et du Musée de l’histoire contemporaine.

Conflit majeur et pourtant méconnu, la guerre d’Espagne est à la fois une terrible guerre civile et un affrontement international. Guerre civile qui a vu s’affronter pendant près de trois années les forces insurrectionnelles des nationalistes conduits par le général Franco et les armées républicaines défendant les valeurs et les acquis du Frente popular. Affrontement international qui est en quelque sorte un prélude à la Seconde guerre mondiale : l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie envoient des soldats, des chars et des avions pour aider les nationalistes ; de l'autre côté, l'URSS fournit aux Républicains des cadres, du matériel et de l'argent et les volontaires des Brigades internationales, venus, entre autres, de France, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, donnent leur vie pour défendre la liberté et combattre le fascisme.



La guerre civile a fait plus de 400 000 morts. Plus de 500 000 Républicains sont mis en prison par le régime franquiste qui a exercé sa poigne sur l’Espagne jusqu’en 1975, 400 000 dont une majorité de femmes et d'enfants, se sont réfugiés en France, où ils ont parfois été enfermés dans des camps. Ce sont désormais leurs descendants qui portent la mémoire de cette tragédie.

Toutes les affiches proviennent du camp républicain. Elles permettent malgré tout de dresser un tableau complet de la guerre et d’aborder toutes les problématiques du conflit.

Le programme social du Frente Popular, et au-delà de la République, est évoqué par des affiches qui montrent des enfants à l’école, des actions en faveur des femmes maltraitées, des paysans enfin libres, des ouvriers fiers de leur travail.



La caricature permet de désigner les composantes des forces nationalistes : l’Eglise, l’armée, la bourgeoisie embarquées avec des mercenaires marocains dans la Junta de Burgos vont pendre l’Espagne à une potence.



La mort est omniprésente. L’Eglise catholique sème la mort sur l’Espagne, alors qu’un travailleur catalan est crucifié sur une croix gammée. Le danger fasciste apparait aussi sous la forme des avions allemands qui bombardent Madrid et qui enfouissent les enfants sous les ruines. Les flammes, le sang, la douleur sont partout.



Les affiches exaltent aussi le courage des combattants. Le talent des affichistes, comme ceux du Syndicats des dessinateurs catalans, permet de souligner la jeunesse et la beauté de ces hommes et de ces femmes qui se battent pour la République espagnole et pour la liberté du monde.

La division politique des forces républicaine apparait clairement. Les commanditaires des affiches sont socialistes, communistes, ou anarchistes, membres de partis ou militants syndicaux. Elles sont rédigées en espagnol ou en catalan.

Des affiches rédigées en français sont des appels, non pas au secours, mais à la solidarité. La république espagnole combat le fascisme pour vous, mais attention, en cas de défaite le soldat allemand franchira les Pyrénées un couteau entre les dents…



Au delà de l'histoire, la visite de l'exposition a permis de questionner les élèves sur les notions de propagande, de communication politique, et surtout d'engagement. Le refus de la guerre, l'idée que les malheurs n'arrivent qu'aux autres, n'ont-ils pas favorisé la montée en puissance du fascisme et du nazisme en Europe dans les années 1930? Le pacifisme une des causes de la guerre, c'est sur cette question a priori paradoxale que les visites se sont achevées.

L’exposition a rencontré son public, 12 classes du Lycée Uruguay-France conduites par leur professeur d'espagnol ou d'histoire-géographie l’ont visitée ainsi qu’une classe du Collège de la Vallée d’Avon, et une autre du Lycée François Couperin de Fontainebleau.


L'exposition a été organisée par Mme Marchal-Estrada (professeur d'espagnol), Mme Ibarra (professeur documentaliste) et M. Plancke (professeur d'histoire-géographie).

26 janvier 2010

Les Archives nationales à Fontainebleau

Les Archives nationales sont installées à Fontainebleau depuis 1969.


Le gouvernement de l'époque souhaitait construire une "Cité interministérielle des archives". Le terrain et des bâtiments sont rendus disponibles par le départ de l'OTAN. Les constructions militaires s'avérant progressivement inadaptées au traitement et à la conservation des archives, des bâtiments plus modernes ont été construits entre 1978 et 2005.

Le site de Fontainebleau, situé comme son illustre maison mère, "rue des Archives", conserve plus de 200 km linéaires de documents. Chaque année près de 6 km de nouvelles archives sont collectées et traitées. Celles-ci proviennent des organes centraux de l'Etat comme les ministères, les secrétariats d'Etat, les organismes publics dont les compétences s'étendent à l'ensemble du territoire national. Seuls trois ministères (Défense, Affaires étrangères, Finances) ont conservé la gestion de leurs propres archives qui ne sont donc pas versées à Fontainebleau.

Les archives conservées à Fontainebleau sont celles de la Ve République, elles sont donc par nature récentes, et beaucoup ne sont pas encore communicables au public, ce qui n'empêche pas les chercheurs spécialisés en histoire contemporaine de fréquenter assidûment sa salle de lecture.

Un temps menacé de fermeture, le site de Fontainebleau fonctionnera en synergie avec le site historique de Paris et le futur site de Pierrefitte-sur-Seine, pour l'heure en construction et qui devrait ouvrir cette année.

25 janvier 2010

L'école d'application d'artillerie de Fontainebleau (1871-1940)

L'histoire de l'école d'application de l'artillerie à Fontainebleau est étroitement liée aux défaites françaises devant les armées prussiennes puis allemandes.

Installée à Metz par Bonaparte alors Premier consul depuis 1802, l'école a été évacuée le 15 août 1870 sur Paris afin de ne pas être enfermée dans la ville menacée de siège par l'armée prussienne. Après la guerre et l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, l'école d'application de l'artillerie et du génie est (re)créée à Fontainebleau le 11 décembre 1871.

En 1912 l'école d'application du génie est créée à Versailles. L'école de Fontainebleau est rebaptisée "école d'application d'artillerie".


Le quartier des Héronnières

 L'école se répartit en de nombreux sites dans la ville, toujours près du château. Le commandement, les bureaux et les salles de cours sont installés dans le bâtiment des "Héronnières"(photo ci-dessus). Les élèves quant à eux sont logés au-dessus des écuries du "carrousel". Un peu plus tard l'école s'agrandit en englobant d'autres dépendances du château : le quartier Henri IV où sont les chambres des sous-lieutenants, et le pavillon des Princes pour les aspirants.
Le pavillon Henri IV, entrée de l'Ecole d'application d'artillerie (carte postale datée de 1903)
Cavaliers émérites, les élèves officiers participent à des événements équestres comme le saut d'obstacle (ci-dessous en 1911), le dressage ou encore le "raid" hippique.


Pour les exercices pratiques, c'est-à-dire le tir au canon, un polygone est créé dans la forêt alors que les sapeurs du génie construisent des éléments de fortification au lieu-dit du "mail Henri IV.
L'instruction très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.) le programme comprend : histoire et géographie militaires, cours de mécanique, étude de la manoeuvre des machines, cours d'hippologie, cours de dessin, coupes géologiques de terrain, étude de l'aéronautique, applications de l'électricité, leçons facultatives de bicyclette, conférences sur le "rôle social de l'officier"; en 1913, cours sur les automobiles.

Le 8 mai 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII et le Président de la république française Raymond Poincaré en viste officielle à Fontainebleau viennent assister à l'école d'artillerie à des démonstrations de tir au canon.


La mobilisation et les premiers mois de la guerre en 1914 interrompent les activités de l'école. A partir de 1915, les besoins sont tels que l'instruction reprend à un rythme soutenu jusqu'en 1918.

Entre les deux guerres mondiales l'école reprend son rôle et forme des officiers d'artillerie dont les profils sont différents : élèves officiers d'active issus de l'école polytechnique ou de Saint-Cyr, élèves officiers de réserve, officiers subalternes sortis du rang pendant la Grande guerre et désirant poursuivre une carrière militaire...

Les installations de l'école s'agrandissent, en particulier celles concernant le centre d'instruction automobile et le cours d'équitation (on comptait près de 700 chevaux en 1939).

En juin 1940, afin d'éviter sa capture par les soldats allemands, l'école doit à nouveau se replier. Elle est recréée en août 1940 à Nîmes, en zone non occupée, autour d'un petit noyau d'officiers venus de Fontainebleau. L'invasion de la zone libre par l'armée allemande en novembre 1942 oblige encore une fois l'école à quitter les lieux. A partir de 1943, les aspirants artilleurs sont formés à Cherchell en Algérie.

La France libérée, l'école ne retourne pas à Fontainebleau. En 1945, elle est recréée à Idar Oberstein en Allemagne. Fin 1952, l'école d'application de l'artillerie prend ses quartiers à Châlons-sur-Marne. Elle y séjourne jusqu'en 1976, année où elle s'installe à Draguignan. Le 1er août 2009, l' école d'application d'artillerie (EAA) devient l'école d'artillerie (EA).

La citation à l'ordre de l'armée (croix de guerre avec palme) décernée à l'école d'application de l'artillerie de Fontainebleau témoigne du rôle prestigieux qui fut le sien de 1871 à 1940 et de la valeur des cadres sortis de son sein :
"Après avoir, aux jours tragiques de juin 1940, dû abandonner son cadre traditionnel de Fontainebleau, a affirmé sa volonté de combattre jusqu'au bout en envoyant une poignée de ses jeunes artilleurs se battre avec héroïsme pour la défense des ponts de la Loire, à côté de leurs camarades de Saumur et de Saint-Maixent. Sur tous les champs de bataille de France, d'A.F.N., d'Italie et d'Allemagne, aussi bien qu'aux marches lointaines de l'union française, dans les rangs de la résistance ou dans les camps de déportation, les cadres qu'elle avait formés se sont magnifiquement comportés, prouvant par le sacrifice de plus de neuf cent officiers d'artillerie dont treize généraux, que leur école d'application restait digne de son long passé de gloire, valeur et abnégation. A ainsi pris une part importante dans la victoire."

L'éducation à la défense dans le programme d'ECJS de 1ère générale

Le programme d'éducation civique, juridique et sociale de première s'intitule :

"Institutions et pratiques de la citoyenneté"


"Quatre thèmes sont proposés. Ce sont :

1. Exercice de la citoyenneté, représentation et légitimité du pouvoir politique.
2. Exercice de la citoyenneté, formes de participation politique et d'actions collectives.
3. Exercice de la citoyenneté, République et particularismes.
4. Exercice de la citoyenneté et devoirs du citoyen.

À partir du travail sur l'un ou plusieurs de ces thèmes, les sept notions suivantes doivent être abordées et avoir reçu une première définition :
- Pouvoir
- Représentation
- Légitimité
- État de droit
- République
- Démocratie
- Défense
Ces notions, mises en relation, permettent de comprendre le sens de la participation politique et de l'exercice de la citoyenneté.


Dans le cadre de la philosophie générale de l'ECJS, et conformément à la loi du 28 octobre 1997, l'étude du devoir de défense sera abordée quels que soient le ou les thèmes choisis."


Parmi les devoirs fondamentaux du citoyen se trouve :

"Le devoir de défense, depuis la suspension de la conscription et l'instauration de l'Appel de préparation à la défense (APD), ainsi que la mise en place du parcours citoyen, exigent que l'école soit partie prenante d'une réflexion critique sur les moyens de préserver les valeurs de civilisation et de liberté fondatrices de notre démocratie, sur la sécurité collective des citoyens, sur le devoir d'ingérence lorsque les droits de l'homme ou le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes sont outrageusement bafoués, sur les engagements humanitaires, et tout particulièrement sur le rôle et l'usage des forces armées dans ces contextes."


BO, HS n° 7 du 31 août 2000

24 janvier 2010

L'éducation à la défense dans le programme d'histoire de 1ère STG

Le programme d'histoire de 1ère STG est centré sur la France, l'Europe et la genèse du monde contemporain.
La première partie du programme est consacrée d'abord à la construction de la République par l'éude des moments et actes fondateurs (1880-1946) puis par celle d'un sujet d'étude parmi lesquels se trouve la défense nationale.

Le sujet traite des grands débats et des orientations stratégiques de la défense de la France dans ses dimensions militaires, économiques et civiles. L’étude est prolongée jusqu’à nos jours et introduit la dimension européenne.(BO n°7 du 1er sept. 2005)

Les documents d'accompagnement du programme* précisent au sujet de la défense nationale:


La défense nationale
L’idéal du citoyen-soldat, né de la Révolution française, a connu des adaptations. De la nation en armes à l’armée nationale, du volontariat puis de la conscription, instaurée en 1798, au service militaire obligatoire et, depuis la loi du 28 octobre 1997, la suspension de la conscription, la question des rapports entre la nation et son armée a suscité bien des débats. Au départ cantonnée au strict champ de la diplomatie et de l’armée, la défense nationale recouvre désormais des domaines d’intervention diversifiés et se veut globale, à la fois militaire, économique, civile et culturelle.


La défense aujourd’hui
• La défense militaire est de la compétence de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la marine et de la gendarmerie, avec des objectifs stratégiques de dissuasion, de protection et de prévention pour garantir les intérêts fondamentaux de la Nation.
• La défense civile est assurée principalement par les sapeurs pompiers, la sécurité civile, la police nationale, la police de l’air et des frontières, les ministères et organisations de la Santé, du secteur des transports et des communications, pour la prévention et la protection contre les risques de toute nature (feux de forêts, inondations, séismes, cyclones, risques écologiques) autant sur le plan national qu’international.
• La défense économique ressortit du domaine des Douanes, de la Direction de la surveillance du territoire (DST), du Comité national pour la compétition et la sécurité économique (CNCSE), sorte d «’intelligence économique» de la France visant à favoriser la production et la circulation des ressources, à améliorer la compétitivité nationale dans une économie mondialisée, à protéger les bases de données et les transferts technologiques, à lutter contre l’exploitation illicite des brevets, la désinformation informatique et les contrefaçons.
• La défense culturelle participe au rayonnement de la francophonie, à l’expression de « l’exception culturelle française » par des structures et des programmes spécifiques.



Jacqueline COSTA-LASCOUX, directrice de recherche au CNRS/CEVIPOF in «Citoyenneté et défense», Themadoc du Scéren-Cndp (http://www.cndp.fr/themadoc/defense/reperes.htm)

*Aide à la mise en oeuvre du programme mis en application à la rentrée scolaire 2006-2007 (Version du 20 juin 2006).

18 janvier 2010

Le forum Post Bac du samedi 23 janvier 2010

Le 23 janvier 2010 se tiendra à l'IUT de Fontainebleau le Forum Post Bac.

Les futurs bacheliers pourront s'informer sur les formations suivantes: CPGE, IUT, BTS, universités, écoles d'ingénieurs, écoles de commerce, formations paramédicales et sociales, formations en alternance.




Des stands tenus par des représentants des différentes armées et administrations concernées présenteront les carrières de la défense. Les jeunes pourront donc s'informer sur les métiers de:

la Marine nationale,
l'Armée de l'Air,
l'Armée de Terre,
la Gendarmerie nationale.

et aussi de:
la Police nationale,
et des Sapeurs pompiers.


IUT Sénart/Fontainebleau
route forestière Hurtault
77300 FONTAINEBLEAU
De 9h00 à 15h00.

Les Trinômes académiques



En 1982, les Ministres de l'Education nationale et de la Défense signaient un protocole qui déclarait en préambule « La notion de sécurité est indissociable en France de l'existence d'une communauté nationale façonnée par l'histoire, animée d'un véritable esprit de défense… La mission de l'Education nationale est d'assurer une éducation globale visant à former de futurs citoyens responsables ».
L'esprit de défense est en effet inséparable de l'éducation civique globale du citoyen et, en 1988, en application du protocole de 1982, est conçue une organisation originale, décentralisée au niveau des académies, placée sous l'autorité du Recteur assisté de l'autorité militaire territoriale et du Président de l'Association régionale des auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale.
Leurs représentants constituent le Trinôme académique. Cette organisation a été confirmée par le protocole Education nationale - Défense de 1989 puis par celui de 1995.
Les trinômes ont pour charge de dispenser à l'ensemble des responsables du système éducatif, mais essentiellement aux professeurs, un enseignement de Défense sous forme de conférences, séminaires, débats, visites d'installations militaires ou travaillant pour la Défense.
Pour concrétiser cette mission, le ministère de l'Education nationale a introduit explicitement l'éducation à la défense dans les programmes d'éducation civique des classes de troisième en 1998 (B.O. n°10 du 15 octobre 1998), de première en 2000 (ECJS, B.O. hors série n°7 du 31 août 2000), et de terminale en 2001 Pour aider les personnels de l'Education nationale et plus particulièrement les enseignants à remplir cette obligation, il existe dans chaque académie un " trinôme académique " composé d'un représentant du ministère de l'éducation nationale, d'un représentant du ministère de la défense et d'un représentant de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale.
Le rôle essentiel de ce dispositif a été confirmé par la signature le 23 juillet 2004 d'une convention-cadre relative aux activités des trinômes académiques. […]
Avec la suspension de la conscription, l'action des trinômes académiques s'avère de plus en plus nécessaire puisque c'est, à travers la formation des enseignants aux problèmes de défense, que se développera chez les jeunes français, garçons et filles, futurs adultes et à ce titre futurs citoyens, l'esprit de défense...


http://www.ihedn.fr/?q=content/trinomes-academiques

14 janvier 2010

Concours National de la Résistance et de la Déportation, le palmarès

Le Lycée Uruguay-France présente régulièrement des candidats au Concours national de la résistance et de la déportation.

De nombreux élèves ont été primés au niveau départemental :

Mawete Kekele, lauréate 1997.
(La République de Seine-et-Marne, 9 juin 1997, p. 6)
1996-1997 : 1er prix (catégorie devoirs individuels) Mawete KEKELE, 1ère SMS.

2000-2001 : 3ème prix ex-æquo (catégorie devoirs individuels) Alban GALAUP, 1ère STL.

2000-2001 : 3ème prix ex-æquo (catégorie devoirs individuels) Damien OLAND, 1ère STL.

2003-2004 : 2ème prix (catégorie devoirs individuels) Anne ZEHNTER, 1ère S.

2004-2005 : 3ème prix (catégorie devoirs individuels) Stéphanie KIRMIZ, Term STT.

2007-2008 : 1er prix (catégorie travaux collectifs) Céline DAVID, Chloé ENG, Anaïs GONCALVES, 1ère L.

2007-2008 : 1er prix ex-æquo,mention spéciale bande dessinée (catégorie travaux collectifs) Xavier MARTIN, Paul MEUNIER, Camille RIBLET, 1ère L.

2007-2008 : 2ème prix (catégorie devoirs individuels) Nesrine MENAÏFI, 1ère L.


Les lauréats du Concours 2008 lors de la cérémonie de remise des prix à la préfecture de Melun.
(De gauche à droite: X. Martin, P. Meunier, C. Riblet, C. David, C. Eng, N. Menaïfi.)

2012-2013 : 4ème prix (catégorie devoirs individuels) Baptiste BATAILLE, 1ère L.

2012-2013 : 3ème prix ex-æquo (catégorie travaux collectifs) Antoine ARRINDA, Baptiste BATAILLE, Scarlett BELLAY, Esma BERACHE, Jill CORADE-KNECHT, Charline DELLA DORA, Elvina FUTOL, Sarah GERARDIN, Germain GLORY, Franckie GONTIER, Lara GRIEBEL, Marie-Murielle HOCHABAEFF, Christian NKENKO MANSOUEKI, Guillaume PANNETIER, Sofia SAID Rosa SOKOLOWSKI, Emeline STEPHAN, Maéva TOMAYE-LARDY, Téo VALAIS, 1ère L.

7 janvier 2010

Le centre national des sports de la défense (CNSD)



Le CNSD est né d’une longue lignée d’organismes de formation et de performance du sport. Il est l’héritier d’un passé militaire et sportif glorieux.

1967 - 1998

Fusion du groupement interarmées de Joinville, de l’école d’entraînement physique et militaire d’Antibes, du centre d’éducation physique de la Marine de Toulon et des sections militaires de tir et de parachutisme, l’Ecole interarmées des sports (EIS) est créée en 1967 et s’implante sur le site de Fontainebleau.

Cette institution s’est vue confier une double mission autour de deux pôles prestigieux que constituent le bataillon d’Antibes pour la formation des spécialistes militaires des sports et le bataillon de Joinville pour l’entraînement des sportifs de haut niveau.

1998 - 2003
Le passage d’une logique d’armée de conscription à celle d’une logique d’armée professionnelle est l’élément déclencheur d’une profonde restructuration.

Le bataillon de Joinville disparaît mais le bataillon d’Antibes garde la mission principale de former le personnel sportif nécessaire à la pratique de l’enseignement physique et sportif au sein des trois armées et de la gendarmerie.

Le CNSD maison mère du sport militaire français
En charge du domaine de l’Entraînement Physique Militaire et Sportif (EPMS), le CNSD est garant du maintien en condition opérationnelle des militaires. Près de 1000 stagiaires, dont des étrangers, passent chaque année par le bataillon d’Antibes, composante du CNSD. Une quarantaine de spécialistes de haut niveau délivrent un enseignement complet, dans plus de 35 disciplines sportives afin de former des hommes et des femmes de terrain polyvalents, compétents et pédagogues.

Le CNSD, véritable vivier de champions
Au sein du ministère de la Défense, on compte 190 sportifs de haut niveau de la Défense (SHND). Militaires ou civils, ces hommes et ces femmes conjuguent carrières sportives et professionnelles. Ils servent de modèle en interne aux armées pour promouvoir la pratique du sport, essentielle au métier de militaire. Ces sportifs représentent également la Défense et ses valeurs dans la société civile, devenant le trait d’union entre l’armée et sa Nation.

En disciplines individuelles, la Défense compte six équipes de France militaires structurées : Ski, Triathlon et Équitation pour l’Armée de terre, Tir pour la Gendarmerie, Parachutisme pour l’Armée de l’air, et Voile pour la Marine.

Les 29 autres disciplines individuelles ou collectives pratiquées dans la Défense sont dites « hors structure ».

Avec 55% de médailles à Turin et 30% à Pékin, les sportifs de haut niveau de la Défense contribuent non seulement au rayonnement des forces armées mais surtout à la promotion de la culture et des valeurs du sport.

Le CNSD abrite 4 pôles espoirs sur son site : le cyclisme, l’athlétisme, la course d’orientation et le tir à l'arc. Les jeunes sportifs de haut niveaux sont logés et s'entrainent au CNSD et poursuivent leur scolarité soit au collège de la Vallée soit au lycée Uruguay-France.

Le centre sportif d'équitation militaire (CSEM)



La seconde guerre mondiale a signé le triomphe des unités motorisées et la disparition des unités montées. Néanmoins, celles-ci perdurent à Fontainebleau grâce à la création, dans le quartier du Carrousel, du centre National des Sports Equestres.

En 1974, le centre prend le nom de CSEM et devient l'école de formation des militaires dans les métiers du cheval. Trois ans plus tard, le CSEM se voit confier la garde de l'étendard du 8è Régiment de Dragons et hérite de ses traditions.

Présentation
Formation de l’armée de Terre unique en son genre, le Centre Sportif d’Équitation Militaire (CSEM) est installé dans les anciens communs du château de Fontainebleau.
Le CSEM est la maison mère des Sports Équestres Militaires. Il compte 200 chevaux sur le site et soutient les 26 Sections Équestres Militaires réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain et, pour deux d’entre elles, à l’étranger (Sénégal, Allemagne).
Les missions du CSEM sont : la formation de tous les spécialistes de la filière des trois armées et de la gendarmerie, la formation initiale de tous les chevaux destinés à servir dans les sports équestres militaires, la condition du personnel et le soutien aux athlètes de haut niveau. Elles lui confèrent un rayonnement reconnu au plan national et international.




Missions
Formation :
Le CSEM est l’école de formation des sports équestres. A ce titre se déroulent à Fontainebleau tous les stages de cursus et d’adaptation pour toutes les catégories de personnel, des trois armées et de la gendarmerie, dans les spécialités suivantes : équitation, maréchalerie et soins aux chevaux.
En outre, il est chargé de la formation de tous les jeunes chevaux de la filière (50 par an) qui restent pratiquement une année dans ses murs, avant de rejoindre leur section équestre militaire d’affectation.

Compétition :
L’équipe militaire d’équitation a pour mission de représenter l’armée de Terre dans les compétitions civiles et militaires.

Reconversion :
Le CSEM participe à la reconversion des personnels militaires dans les domaines de la maréchalerie, de la bourrellerie et du sport pour tous.

Condition du personnel :
Dans son emprise réside une association loi 1901, la Société Hippique Nationale permettant au CSEM de jouer aussi dans le registre de la condition des personnels et du lien avec la société civile. Cet organisme comporte en moyenne 400 membres, dont les deux tiers relèvent du ministère de la défense. Il permet la pratique de l’équitation sur la garnison à des tarifs attractifs. C’est aussi une occasion supplémentaire d’échange avec l’équipe municipale de Fontainebleau (équitation scolaire).

4 janvier 2010

L'école de gendarmerie de Fontainebleau



Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR)

Le CNFPMG (Centre National de Formation des Personnels Motocycliste de la Gendarmerie) est créé aux MUREAUX (78)en 1963. L'année suivante il est transféré à Chatellerault (86). Le 1er septembre 1967, le CNFPMG s'installe définitivement à Fontainebleau, dans l’enceinte de la caserne Damesme et du quartier Chataux. En juillet 1993, le centre prend le nom de Centre National de Formation Motocycliste et en 2004 celui de Centre National de Formation à la Sécurité Routière.

Le Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) est un des deux centres spécialisés de l'école de gendarmerie de Fontainebleau.

Depuis, la formation dispensée au sein du centre n'a cessé d'évoluer. L'enseignement lié à la sécurité routière et la pédagogie relative au pilotage ont été développés de manière notable. Le centre s'articule aujourd'hui autour d'un pool administratif et de trois divisions d'instruction (formation initiale, perfectionnement, stages spéciaux).

Les missions du CNFSR visent à :

- sélectionner, former et perfectionner les motocyclistes de la gendarmerie nationale;

- former les officiers et sous-officiers, commandants des unités spécialisées en sécurité routière;

- développer une culture sécurité routière au profit de tous les personnels de la gendarmerie;

- étudier et expérimenter les matériels et les techniques liés à la sécurité routière;

- participer à l'ensemble des études réalisées sur la sécurité routière;

- renforcer le rayonnement européen et international du CNFSR.

Le centre reçoit 2 200 stagiaires par an, répartis sur une centaine de stages.

http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/content/view/full/438

Centre national de formation à la police judiciaire (CNFPJ)


Situé au sein de l'école de gendarmerie de Fontainebleau depuis 1987, le Centre National de Formation de Police Judiciaire (CNFPJ) est né de la nécessité de donner une formation continue et spécialisée aux officiers et sous-officiers de gendarmerie ayant une activité de police judiciaire.

Les objectifs sont :
-apporter une formation continue et spécialisée de haut niveau et de qualité aux officiers et sous-officiers;
-délivrer un enseignement adapté aux différents niveaux de commandement des officiers et sous-officiers;
-positionner le CNFPJ au plan national, européen et international.

La formation est en permanente évolution, surtout en fonction :

-de la délinquance (délinquance juvénile; criminalité organisée);
-des progrès technologiques et scientifiques (volet économique et financier; nouvelles technologies de l'information; techniques d'identification criminelle; droit de l'environnement);
-de l'adaptation de la législation dans un contexte national (audition du mineur victime) et international (équipes communes d'enquête).

Le centre propose plus de 34 formations suivies par près de 3200 stagiaires par an, réparties dans trois domaines d'enseignement.

Depuis 2005, certaines formations sont devenues diplômantes, en partenariat avec les Universités de Technologie de Troyes (Analyse en Recherche Criminelle - ARC, Nouvelles Technologies - N-TECH) et Robert Schuman de Strasbourg (Délinquance Economique et Financière - DEFI).

Portant un intérêt tout particulier à la coopération européenne et internationale, le Centre accueille des stagiaires étrangers venant de tous les continents au cours des stages Directeur d'enquête, Stupéfiants et Technicien en Identification Criminelle.

Il participe également à titre d'organisateur ou de co-organisateur à des séminaires européens et internationaux et envoie ses cadres en mission à l'étranger.

Sources : Sirpa Gendarmerie

http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/sites/Gendarmerie/Presentation/Formation/Formation/Centre-national-de-formation-a-la-police-judiciaire-CNFPJ