La France a fait le choix de suspendre le service national mais n'a pas voulu priver ses jeunes de connaissances sur les principes et les réalités de la défense de la France, des Français et des valeurs de la République. Le parcours de la citoyenneté, qui a remplacé l'appel sous les drapeaux, comprend le recensement de tous les jeunes de 16 ans, l'enseignement de la défense (à l'école, au collège et au lycée) et la journée défense et citoyenneté (JDC). Ce blog est consacré à l'enseignement de la défense au Lycée Uruguay-France, à l'histoire militaire de la région d'Avon et de Fontainebleau, au devoir de mémoire, aux relations entre les armées et la nation, et aux métiers proposés par les acteurs de la sécurité et de la défense.

31 mai 2011

Le correspondant défense d'Avon

"Le ministère de la défense a souhaité la mise en place d’un réseau local composé d’un élu désigné par chaque conseil municipal comme correspondant défense.
Raoul VANDENHERREWEGHE, maire adjoint chargé des relations avec les administrés, est devenu l’interlocuteur privilégié des armées. Le correspondant défense constitue au sein de la ville un relais d’information sur les questions de défense auprès du conseil municipal et des Avonnais. En ce sens, il a pour objectif de sensibiliser les élus et les administrés aux impératifs de la défense et d’apporter des informations relatives au parcours citoyen, au recrutement et aux métiers dans les armées, aux relations avec les institutions militaires."

Elan, magazine municipal, n°68 - mars/avril 2011, page 24.




14 mai 2011

Le service civique

Le Service Civique permet à tous ceux qui le souhaitent de s’engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission au service de la collectivité. Le Service Civique s’adresse plus particulièrement aux jeunes de 16 à 25 ans.

C’est :
  • Un engagement citoyen reconnu et valorisé ;
  • Une chance de vivre de nouvelles expériences ;
  • L’opportunité de se rendre utile et de faire bouger la société.
Les missions s’articulent autour de neuf grandes thématiques :

  • Culture et loisirs : Par exemple, initier des jeunes aux pratiques culturelles en organisant des visites dans des musées ou lors d'expositions.
  • Développement international et action humanitaire : Par exemple, aider à la scolarisation ou participer à des projets agronomiques.
  • Éducation pour tous : Par exemple, aider à combattre l’illettrisme ou la déscolarisation en accompagnant des jeunes dans des ateliers de lecture ou de loisirs.
  • Environnement : Par exemple, sensibiliser la population au respect de l’environnement, au tri des déchets, aux économies d’énergie.
  • Intervention d’urgence en cas de crise : Par exemple, aider à la reconstruction de sites endommagés par une catastrophe naturelle et accompagner les populations.
  • Mémoire et citoyenneté : Par exemple, participer à de grands chantiers de restauration de sites historiques.
  • Santé : Par exemple, sensibiliser des jeunes aux enjeux de santé en informant les adolescents sur la sexualité ou la contraception, développer les loisirs à l’hôpital.
  • Solidarité : Par exemple, offrir aux personnes âgées ou isolées une aide concrète dans la vie quotidienne.
  • Sports : Par exemple, accompagner dans le cadre de pratiques sportives des personnes n’ayant pas accès au sport, pour des raisons physiques ou sociales : personnes âgées, enfants et adultes handicapés ou fragiles.
Toutes les informations sont sur le site :

8 mai 2011

Cérémonie du 8 mai 2011 à Avon et Fontainebleau


La cérémonie du 8 mai à Avon et Fontainebleau se déroule en trois temps. Chaque commune organise une cérémonie qui lui est propre devant son, ou ses, monuments aux morts, puis les élus des deux municipalités se retrouvent pour achever en commun la commémoration.
La cérémonie s'articule autour de quelques moments forts. Le cortège guidé par les musiciens et les porte-drapeaux se rend devant les monuments qui honorent les Avonnais morts pour la France entre 1939 et 1945.
Le message de l'UFAC (Union française des combattants et victimes de guerre) est lu par deux élèves du collège de la Vallée:
"Nous sommes réunis aujourd’hui pour commémorer le 66e anniversaire du 8 mai 1945, jour où l'Allemagne nazie capitulait sans condition. C'était la victoire des Armées alliées, de la Résistance intérieure et extérieure avec le Général de Gaulle et ceux qui l'ont rejoint, telle l'Armée d'Afrique.
En ce jour anniversaire, nous leur rendons hommage, ainsi qu'aux combattants de la liberté de tous les pays et exprimons notre attachement à l'ensemble de nos Forces armées. La Seconde Guerre mondiale fut, en nombre de victimes, le conflit le plus meurtrier de tous les temps :
- 55 millions de morts,
- 3 millions de disparus,
- 35 millions de blessés,
- des veuves, des orphelins et des prisonniers par millions.
L'horreur des camps de concentration et d'extermination, l’horreur des crimes commis pendant les années d’occupation nazie et fasciste devenaient pour tous une affreuse réalité. Notre mémoire collective garde le souvenir des combattants et des victimes civiles. Elle conserve en particulier le souvenir des otages, des exécutions sommaires, des victimes de l'internement, de la déportation et des génocides.
L'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) s'emploie à transmettre aux jeunes générations la mémoire des événements passés. Elle les appelle à une vigilance permanente pour la défense des Droits de l'Homme et la préservation de la Paix.
Vive la France ! Vive la République !"
Message de Gérard Longuet, Ministre de la défense et des anciens combattants, lu par M. Jean-Pierre Le Poulain, Maire d'Avon. 
"En ce 8 mai 2011, nous commémorons le 66ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie face aux Alliés. Il y a 66 ans, le 8 mai 1945, les armes se taisaient enfin en Europe, mettant un terme à cinq années de cauchemar et de barbarie, cinq années parmi les plus cruelles de l'histoire de l'humanité. 
Encaissant sur son territoire, avec les seuls soutiens de la Grande-Bretagne, de la Belgique et des Pays-Bas, le choc de l'offensive de l'Allemagne nazie, au printemps 1940, la France a payé un lourd tribut. Défaits militairement par les armes du III Reich, les Français ont, durant plus de quatre ans, subi le poids de l'occupation : l'angoisse pour leur million et demi de prisonniers, les privations de toute nature, l'annexion dans le système nazi pour les uns, l'oppression politique, le pillage économique, les persécutions raciales, la répression pour tous. 
Dès le 18 juin 1940, pourtant, en visionnaire autant qu'en homme d'honneur, le Général de Gaulle traçait les conditions d'une victoire qu'il estimait certaine. 
Au courage des étudiants parisiens du 11 novembre 1940 répondait l'engagement des Français libres qui multiplièrent leur présence sur tous les fronts, au fur et à mesure de la mondialisation du conflit : des terres africaines, à Koufra, en Libye, avec l'épopée de la colonne Leclerc au front de l'Est, en Russie, avec le groupe de chasse « Normandie-Niemen ». Du Pacifique à l'Afrique du Nord, sur terre comme sur mer et dans les airs, les combattants de la liberté furent sans cesse plus nombreux. Depuis les déserts d'Afrique jusqu'en Italie et en Provence, des Vosges jusqu'à Berchtesgaden, ils prirent ainsi une part décisive aux combats libérateurs. 
En France même, des hommes et des femmes qui n'acceptaient pas la soumission s'étaient levés, dans l'ombre, pour intégrer la Résistance. Organisés et fédérés par l'ancien préfet Jean Moulin, ils allaient, au péril de leur vie, malgré la traque, la répression et la torture, consacrer leur quotidien à harceler et à combattre l'ennemi. 
Pendant toutes ces années, l'honneur de la France a été porté par une minorité toujours plus nombreuse. Si notre pays avait perdu une bataille, ceux qui ont cru construire sur la défaite, plus qu'une erreur, ont commis une faute contre la patrie. 
Notre pays n'a pas perdu son honneur. Seule nation, avec l'Angleterre à déclarer la guerre à l'Allemagne à la suite de l'agression de la Pologne, quand d'autres se taisaient ou pactisaient, elle a eu le courage d'aller au conflit pour faire valoir ses valeurs, au rendez-vous de sa parole donnée. A l'engagement militaire s'est doublé l'héroïsme des résistants et la générosité des Justes qui ont, par leur bravoure personnelle, et au nom d'une France qu'ils estimaient éternelle, sauvé l'image de notre pays. 
Ce sont ces Français, résistants sur le territoire national ou Français libres engagés hors de nos frontières, qui ont permis à la France d'être présente lors de la reddition allemande à Reims. Ce sont ces Français qui donnent aujourd'hui tout son sens à la commémoration de ce 8 mai 1945, jour de la capitulation définitive de l'Allemagne nazie, au terme de près de cinq années de conflit. 
Ces événements se sont passés il y a 66 ans. Chaque année, nous commémorons ce souvenir. Chaque année, l'émotion est intacte. A tous ceux qui ne se sont jamais résignés, qui n'ont jamais abdiqué, qui espéraient la liberté ; aux hommes qui se sont battus, à ceux qui sont tombés, aux autres qui ont enduré tant d'épreuves, combattu avec tant d'abnégation, nourri tant d'espoir; à toutes celles et ceux grâce auxquels l'humanité a pu de nouveau croire en son destin, nous rendons, aujourd'hui, l'hommage qu'ils méritent."

Puis vient le moment toujours très émouvant de la lecture des noms des soldats, résistants et déportés victimes de la guerre. cette année la lecture a été effectuée par des conseillers municipaux et par deux élèves de première du Lycée Uruguay-France.
Des jeunes, écoliers, collégiens et lycéens déposent ensuite un bouquet de fleurs tricolores sur les tombes des soldats avonnais morts pour la France.
Des couronnes sont alors déposées devant les deux monuments.
Le cortège est ensuite reformé. Derrière les musiciens d'Avon musique et culture les drapeaux des associations patriotiques conduisent les participants à la cérémonie vers la sortie du cimetière.
La cérémonie se poursuit devant l'Hôtel de Ville d'Avon présence de Didier Julia, député, de Roseline Sarkissian, conseillère régionale, de Jean-François Robinet, conseiller général , d'élus de Fontainebleau et de représentant d'autorités civiles et militaires.
Nelly Kopp au nom de l'association patriotique Rhin et Danube lit l'Ordre du jour n° 9 rédigé par le général de Lattre de Tassigny, commandant en chef la 1ère armée française, à Berlin le 9 mai 1945.
"Officiers, Sous-officiers, Caporaux et Soldats de la Première Armée Française.

Le jour de la Victoire est arrivé.
À Berlin, j'ai la fierté de signer au nom de la France, en votre nom, l'acte solennel de la capitulation de l'Allemagne.
Dignes de la confiance de notre Chef Suprême, le Général de Gaulle, libérateur de notre Pays, vous avez, par vos efforts, votre ferveur, votre héroïsme, rendu à la Patrie son rang et sa grandeur.
Fraternellement unis aux soldats de la Résistance, côte à côte avec nos camarades alliés, vous avez taillé en pièces l'ennemi, partout où vous l'avez rencontré.
Vos drapeaux flottent au coeur de l'Allemagne.
Vos victoires marquent les étapes de la Résurrection Française.
De toute mon âme, je vous dis ma gratitude. Vous avez droit à la fierté de vous-mêmes comme à celle de vos exploits.
Gardons pieusement la mémoire de nos morts. Généreux compagnons tombés au Champ d'Honneur, ils ont rejoint dans le sacrifice et la gloire, pour la Rédemption de la France, nos fusillés et nos martyrs.
Célébrons votre victoire : victoire de Mai, victoire radieuse de printemps qui redonne à la France la jeunesse, la force et l'espoir.
Soldats vainqueurs, vos enfants apprendront la nouvelle épopée que vous doit la Patrie.
Berlin, le 9 mai 1945."

La cérémonie s'achève par une messe célébrée dans l'église Saint-Pierre d'Avon.

4 mai 2011

66e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

Cérémonie du 8 mai 1945

Dimanche 8 mai 2011, les villes d’Avon et Fontainebleau s’associent de nouveau pour célébrer la commémoration du 66ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945. De nombreux élus et associations patriotiques seront mobilisés pour l’occasion.