La France a fait le choix de suspendre le service national mais n'a pas voulu priver ses jeunes de connaissances sur les principes et les réalités de la défense de la France, des Français et des valeurs de la République. Le parcours de la citoyenneté, qui a remplacé l'appel sous les drapeaux, comprend le recensement de tous les jeunes de 16 ans, l'enseignement de la défense (à l'école, au collège et au lycée) et la journée défense et citoyenneté (JDC). Ce blog est consacré à l'enseignement de la défense au Lycée Uruguay-France, à l'histoire militaire de la région d'Avon et de Fontainebleau, au devoir de mémoire, aux relations entre les armées et la nation, et aux métiers proposés par les acteurs de la sécurité et de la défense.

4 décembre 2016

Le nouveau Vigipirate


Le niveau Vigipirate "sécurité renforcée - risque attentat " s'applique sur l'ensemble du territoire. Le ministère demande à chacune et chacun, personnels de l'Éducation nationale, parents d'élèves, élèves de prendre connaissance de ces consignes et de les respecter afin d'améliorer le niveau de sécurité dans nos écoles et établissements.
La lutte contre le terrorisme est une priorité absolue du Gouvernement, dont la stratégie a été définie dans le plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART), rendu public le 9 mai 2016. A l’issue des événements tragiques qui ont frappé la France au cours des derniers mois, le Premier ministre a décidé d’adapter le plan VIGIPIRATE à la persistance d’une menace terroriste élevée. Relevant du Premier ministre, le plan VIGIPIRATE est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme dans la mesure où il associe tous les acteurs nationaux – l’État, les collectivités territoriales, les opérateurs publics et privés et les citoyens – à une démarche de vigilance, de prévention et de protection.

Pour en savoir davantage : 
site du Gouvernement


27 novembre 2016

L'avenir des terrains militaires est à suivre dans la République de Seine-et-Marne

10,5 hectares de terrains bientôt libérés par l’État

Cette fois, l’Etat est bien décidé à vendre les emprises inexploitées qu’elle possède sur Fontainebleau. Alors que le Préfet de Région vient d’accepter une vente globale.
22/11/2016 à 15:54 par yovallier dans La République de Seine-et-Marne
 

Un potentiel inespéré et un champ des possibles immense : ce sont 10,5 hectares de terrains fonciers qui vont se libérer dans les prochaines années à Fontainebleau. Les fameuses emprises de l’Etat, inhabitées et inexploitées depuis des années, font partie de ces dossiers dormants qui pourtant vont un jour ou l’autre tout changer à Fontainebleau. Car ce sont de nouveaux quartiers qui vont voir le jour !
Ces projets gelés ont vu leur température sérieusement monter jeudi dernier avec la visite sur place du préfet de Région Jean-François Carenco, du Président du Département Jean-Jacques Barbaux ou bien encore du Préfet Jean-Luc Marx. Le but : débloquer enfin les dossiers sur ces terrains qui appartiennent à l’Etat. « C’est la première fois que le préfet de région vient à Fontainebleau pour parler des cessions foncières de l’Etat. Cela fait des années que c’est en discussion et il ne comprend pas pourquoi les discussions étaient en terrain miné » commente le maire Frédéric Valletoux.

Cession globale

Dans un contexte où l’Etat a besoin d’argent, ces terrains sont une opportunité non négligeable. Et cela tombe bien, à Fontainebleau, les projets ne manquent pas. A chaque emprise sa particularité. Ainsi, si rien n’est arrêté, on peut avancer des pistes pour les différents sites. La caserne Chataux serait confiée à un privé, celle de Damesme également, avec une partie pour la ville qui souhaiterait y installer l’école Léonard de Vinci. Près du château, le Clos des Ebats pourrait s’intégrer au projet de reprise des Héronnières pour attirer de gros investisseurs. A la clé, on imagine, des logements, des bureaux, des services, et pourquoi pas une offre universitaire, « si on trouve des institutions intéressées »  tempère le maire.
Au total, c’est le visage de la ville qui va changer. Avec une augmentation de la population, forcément : « on ne va pas dépasser les 2.500 habitants supplémentaires, le but est de revenir à un niveau de population de 18.000 habitants, comme dans les années 70 », précise Frédéric Valletoux.
En fin de journée, le principe d’une cession globale de tous les terrains a été acté.
Il faudra désormais entamer les discussions sur les prix de vente de chaque terrain : « cela va nous prendre trois ou quatre mois pour fixer les choses », dit le maire. Des projets sur le long terme, mais avec la volonté affichée du Préfet de Région « d’aller vite ». Pour preuve, l’accueil de migrants actuellement à Damesmes qui « ne retarderait en rien la procédure de cession qui doit s’engager officiellement dans les mois qui viennent ».
Yoann Vallier

8 novembre 2016

11 novembre 2016

Une délégation d'élèves du lycée Uruguay-France participera à la cérémonie de commémoration du 98e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918 à Avon.
Les élèves désirant assister ou participer à la cérémonie par des lectures de textes peuvent se rapprocher de leurs professeurs d'histoire-géographie-Education morale et civique.

4 octobre 2016

Journée sport armées-jeunesse au Centre national des sports de la Défense

A lire sur le site du Ministère de la Défense :
Activités sportives et rencontre avec deux militaires pentathlètes sélectionnés aux JO
Le mercredi 5 octobre 2016, la Commission armées-jeunesse (CAJ) organise une rencontre sportive autour du lien armées-jeunesse dans le cadre de la 12e  édition des journées sport-armées jeunesse (JSAJ) au Centre national des sports de la Défense (CNSD), et en partenariat avec la Fédération française de pentathlon moderne (FFPM). Près de 200 jeunes venus de l'ensemble du département de Seine-et-Marne et issus de différents organismes (collèges, lycées, clubs sportifs...) sont attendus pour l'événement.
En présence du général de corps d'armée Philippe Pontiès, président de la CAJ et directeur du service national, ainsi que du commissaire aux sports militaires Hervé Piccirillo, commandant le CNSD, cette journée sera l'occasion d'un dialogue entre la jeunesse et l'armée suivant la devise du CNSD: "Sport et Défense, des valeurs qui rassemblent".
Ces 200 jeunes participeront à un parcours en relais de laser-run mis en oeuvre par la FFPM, et seront encadrés par des moniteurs militaires du bataillon d'Antibes. Lors de la remise de prix, les jeunes auront l'opportunité d'échanger avec deux militaires de l'Armée des champions du ministère de la Défense : le brigadier-chef Elodie Clouvel, vice-championne olympique à Rio, et le gendarme adjoint volontaire Valentin Belaud, médaillé de bronze aux championnats du monde militaires 2016. Cette manifestation est un rendez-vous incontournable du lien armées-jeunesse et s'intègre dans la politique du "sport pour tous" du CNSD. Les Journées sport armées-jeunesse permettent un échange autour du sport,valeur commune à la jeunesse et à l'armée.
Les JSAJ sont organisées par la Commission armées-jeunesse, organisme placé auprès du ministre de la Défense et destiné à favoriser la connaissance mutuelle entre la jeunesse et les armées, que ce soit par l'offre de stages ou par l'organisation de nombreuses activités telles que le Prix armées jeunesse, les JSAJ ou encore le Trophée armées-jeunesse des 20km de Paris.
Cette 12e édition aura donc lieu au Centre national des sports de la Défense en charge de l'entraînement physique, militaire et sportif, ainsi que de la reconstruction par le sport des blessés des trois armées et de la gendarmerie. Il contribue également au développement de la pratique du sport de haut niveau au sein du ministère de la Défense (Armée de champions, sport d'élite...).

Pour en savoir plus cliquez ICI.

19 septembre 2016

Concours national de la Résistance et de la déportation 2016-2017

Le thème du CNRD 2016-2017 est : 
"La négation de l'Homme dans l'univers concentrationnaire nazi"

Le concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) vise à perpétuer chez les collégiens de troisième et les lycéens la mémoire de la Résistance et de la déportation. La participation au concours permet aux élèves d'en tirer des leçons civiques dans leur vie d'aujourd'hui.

L'organisation du concours se fait à deux niveaux. Les élèves concourent au niveau départemental, puis pour les meilleurs d'entre eux, au niveau national.  

 Les élèves peuvent :

  • se présenter individuellement et rédiger un devoir en classe (3 heures au lycée).
  • réaliser un travail en groupe dont la forme est libre et variée : mémoire, exposition, œuvre littéraire ou artistique, etc.
  • réaliser, uniquement en groupe, un travail audiovisuel (films ou documents radiophoniques).
Les épreuves individuelles ont lieu le vendredi 29 mai 2017.
Les copies individuelles et les travaux collectifs doivent être remis le vendredi 2 juin avril 2017.

Pour en savoir plus cliquez ICI 

Les élèves du lycée Uruguay-France désirant participer au CNRD doivent se rapprocher de leur professeur d'histoire-géographie.

12 juin 2016

Le 100e anniversaire de la bataille de Verdun

Le lycée Uruguay-France, et en particulier la section européenne-allemand, a participé le dimanche 29 mai à la commémoration du 100e anniversaire de la bataille de Verdun à Avon. 
Cette commémoration a été placée sous le triple signe du souvenir, de l'amitié franco-allemande et de la paix.

« La bataille de Verdun résonne dans la mémoire de tous les territoires de la République et chaque commune de France porte en elle son souvenir ». Elle est le symbole de l'engagement de tous les Français dans la Première Guerre mondiale, français de métropole, comme Indigènes des colonies, comme on disait alors.
Contrairement à d’autres champs de bataille de la Grande Guerre qui ont vu combattre et souffrir des soldats de toutes les nations engagées : français, allemands, anglais, belges, américains... Verdun est une bataille strictement franco-allemande.
Cette « hyper bataille » comme disent les historiens marque l’apogée de la confrontation séculaire entre les deux nations. Avec comme résultat la mort de cent-cinquante mille soldats français et de cent-cinquante mille soldats allemands.
C'est pour cette raison que le plus sanglant de tous les affrontements est peu à peu devenu le symbole de la réconciliation franco-allemande.
La présence à Avon aujourd'hui de représentants de l'armée française ainsi que de la Bundeswehr est le signe fort de cette fraternité des armes qui unit désormais nos deux nations.
Un autre symbole tout aussi fort de l’amitié franco-allemande est la présence ici d’élèves des classes européennes-allemand du lycée Uruguay-France d’Avon. Ces jeunes qui, depuis le collège, apprennent non seulement la langue mais s’imprègnent aussi de la culture de l’Allemagne, de son histoire, de sa littérature et participent à des voyages et à des échanges.
Ils sont les Européens de demain, les artisans de la réconciliation, de l’amitié et de la paix.

Madame le Maire d'Avon a lu le message de Jean-Marc Todeschini,  Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Défense chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. 



En ce dimanche 29 mai 2016, la France commémore le  centenaire de la bataille de Verdun. Aujourd’hui, 50 ans après la cérémonie présidée par le général de Gaulle, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne se retrouvent sur les lieux où l’histoire s’est écrite.
Verdun est un symbole de notre mémoire nationale. Verdun, c’est d’abord un « enfer », celui de la guerre industrielle. De février à décembre, pendant 300 jours et 300 nuits, les armées allemande et française se sont affrontées, et plus de 300 000 soldats des deux camps y laissèrent leur vie. La terre où ils reposent encore aujourd’hui reste profondément bouleversée par ce déchaînement de violence.
Verdun, c’est aussi une ville martyre.
Verdun, c’est pour la France le symbole de la Grande Guerre. L’immense majorité des poilus de 1916 sont passés par Verdun.
Chaque famille, chaque commune, chaque territoire de France, a « fait Verdun ». La route de la « noria » par laquelle troupes et matériels sont acheminés vers le Front devient très vite la « Voie Sacrée », car la bataille de Verdun est la bataille de la France.
Verdun, c’est aussi le symbole fort de la réconciliation franco-allemande.
Le 22 septembre 1984, c’est devant l’ossuaire de Douaumont que François Mitterrand et Helmut Kohl se sont tenu la main. Il n’y avait pas de geste ni de lieu plus emblématique pour célébrer cette réconciliation.
Dans la continuité de ce geste, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne honorent aujourd’hui sur le champ de bataille et dans la ville de Verdun, les soldats et les civils dont la bataille a brisé les destins. Ils inaugurent ensemble le Mémorial de Verdun rénové, héritage des Anciens Combattants, qui rappelle à tous les visiteurs ce qu’a été la bataille des deux côtés du Front.
Alors que les derniers témoins ont disparu, il revient aux nouvelles générations de porter le souvenir de Verdun. C’est  pour cela que près de 4 000 jeunes français et allemands, venus de tous le s territoires, ont été invités à vivre à Verdun et sur le champ de bataille, ensemble, pendant plus de trois jours. Ce sont eux qui aujourd’hui sont au cœur de la cérémonie franco-allemande.
L’héritage de Verdun doit être pour nous une leçon de paix, une leçon d’Europe et l’occasion d’adresser un message d’espoir à la jeunesse.

Léna,DURCIK, Éloïse FAVEROLLE ,Camille FILLON , Lise FORTIN , Lucie JACQUIN , Anna KOCIOLEK , Benoît SALAMITO et Adèle SULVIC, élèves de la section européenne-allemand, ont lu, alternativement en allemand et en français des textes choisis avec Madame Agnès Michel-Skorupka ayant tous un lien avec la bataille de Verdun.

 


Die letzten Briefe eines Kämpfers vor Verdun : der Maler Franz MARC
Liebste,
Nun sind wir mittendrin in diesem ungeheuerlichsten aller Kriegstage. Die ganzen  französischen Linien sind durchbrochen. Von der wahnsinningen Wut und Gewalt des deutschen Vorsturmes kann sich kein Mensch einen Begriff machen, der das nicht mitgemacht hat. Wir sind im Wesentlichen Verfolgungstruppen.  [...] Verdun, – das hätte niemand geahnt, das ist das Unglaubliche […]
Mit Küssen dein Franz.
« Journal d’un brancardier » de Jean HUSTACHE – 1916           
« Jeudi 29 juin. Les débris du 106e sont donc revenus, couverts de boue des pieds à la tête ; il reste encore de l’énergie dans certains regards ; la plupart, cependant, sont complètement abrutis ; ils étaient partis 1 300 ou 1 400 et sont revenus 3 ou 400.
Là-haut c’est la « pagaille » complète, le désordre inexprimable ; des obus et des obus, et encore des obus.
On boit l’eau sale des trous d’obus ; on attaque à trente des redoutes dans lesquelles on trouve un homme vivant et fou furieux, un autre endormi, plus des monceaux de cadavres.
C’est la guerre des explosifs contre l’homme, et l’homme en sort toujours vaincu. »




Feldpostbrief des 20-jährigen Paul Boelicke, Theologiestudent, gefallen am 12. Oktober 1918 in Verdun:
"Verdun, ein furchtbares Wort! Unzählige Menschen, jung und hoffnungsvoll, haben hier ihr Leben lassen müssen, ihre Gebeine verwesen nun irgendwo, zwischen Stellungen, in Massengräbern, auf Friedhöfen. Kommt der Soldat morgens aus seinem Granatloch (viele sind ganz voll Wasser), so sieht er im hellen Sonnenschein die Türme des Douaumont oder eines anderen Forts, die ihre Augen drohend ins Hinterland richten. Ein Schütteln packt ihn, wenn er seine Blicke rundum schickt: hier hat der Tod seine Knochensaat ausgesät. Die Front wankt, heute hat der Feind die Höhe, morgen wir, irgendwo ist hier immer verzweifelter Kampf. Mancher, der sich eben noch der warmen Sonne freute, hörte es schon irgendwo brüllen und heulend herankommen. Dahin sind alle Träume von Frieden und Heimat, der Mensch wird zum Wurm und sucht sich das tiefste Loch. Trommelfelder-Schlachtfelder, auf denen nichts zu sehen ist als erstickender Qualm-Gas-Erd-Klumpen-Fetzen in der Luft, die wild durcheinander wirbeln: das ist Verdun."
 


« C’est la mort ! » de Maurice MARÉCHAL – avril 1916
« C’est la mort ! Et pourtant le soleil est venu, 
Et très doux, il éclaire de sa pâle lumière 
Les arbres déchiquetés, où restent suspendus 
Les noirs débris informes, et de rouges lanières.
Le sol est une mer qui serait pétrifiée
Où chaque nouvel obus fait un nouveau sillon.
On ramasse les morts. Là, dans la terre hachée
Un 305 a fait un cratère profond... »





La « Cote 304 » de Louis BARTHAS – 8 mai 1916
« Là, de la chair humaine avait été broyée, déchiquetée ; aux endroits où la terre avait bu du sang des essaims de mouches tourbillonnaient ; pourtant on ne voyait pas de cadavres mais on devinait leur présence, cachée sans doute dans des trous d'obus proches avec un peu de terre dessus, par des relents de chair corrompue. Partout des débris de toutes sortes, fusils brisés, sacs éventrés d'où s'échappaient des lettres tendres et de chers souvenirs conservés précieusement et que le vent dispersait, puis des bidons crevés, des musettes déchirées, le tout marqué au numéro du 125e régiment ! […]
« Je ne peux pas oublier » de Jean GIONO – 1937
« Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L'horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marquent.
Nous avons fait les Epargnes, Verdun-Vaux, Noyons-Saint-Quentin, le Chemin des Dames, l'attaque de Pinon, Chevrillon, le Kemmel. La 6ème compagnie a été remplie cent fois et cent fois d'hommes. La 6ème compagnie était un petit récipient de la 27ème division comme un boisseau à blé.
Quand le boisseau était vide d'hommes, enfin quand il n'en restait plus que quelques-uns au fond, comme des grains collés dans les rainures, on le remplissait de nouveau avec des hommes frais. On ainsi rempli la 6ème compagnie cent fois et cent fois d'hommes. Et cent fois on est allé la vider sous la meule. »
La cérémonie s'est cérémonie s'est poursuivie sur un rythme plus protocolaire avec le dépôt d'une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts, puis par le respect d'une minute de silence, enfin par les hymnes français et allemand.
Marie-Charlotte Nouhaud, maire d'Avon et Roseline Sarkissian, conseillère régionale d'Ile-de-France, se recueillent devant le monument aux morts.


Les élèves du lycée Uruguay-France, leur professeur, les représentants des armées française et allemande et les élus devant le monument aux morts de la Grande Guerre.
Les porte-drapeaux sont toujours présents lors des cérémonies de commémoration.