La France a fait le choix de suspendre le service national mais n'a pas voulu priver ses jeunes de connaissances sur les principes et les réalités de la défense de la France, des Français et des valeurs de la République. Le parcours de la citoyenneté, qui a remplacé l'appel sous les drapeaux, comprend le recensement de tous les jeunes de 16 ans, l'enseignement de la défense (à l'école, au collège et au lycée) et la journée défense et citoyenneté (JDC). Ce blog est consacré à l'enseignement de la défense au Lycée Uruguay-France, à l'histoire militaire de la région d'Avon et de Fontainebleau, au devoir de mémoire, aux relations entre les armées et la nation, et aux métiers proposés par les acteurs de la sécurité et de la défense.

23 décembre 2012

Pro Patria et Humanitate

Le 21 décembre 2012, M. Frédéric NORET, sous-officier de réserve du Service de Santé des Armées (SSA) est venu présenter les carrières de médecin et de pharmacien des armées à la classe de terminale S1.

M. NORET présente les formations du Service de Santé des Armées à une classe de terminale S du Lycée Uruguay-France.
M. NORET a d'abord présenté rapidement les forces armées françaises, le Service de Santé des Armées et les 14882 personnes qui y servent, tant militaires que civils, les différents personnels de santé avant d'arriver au métier de médecin militaire.
120 jeunes accèdent chaque année en 1ère année de l'Ecole de Santé des Armées (ESA) à Lyon-Bron. La moitié sont des filles. Ces étudiants sont à la fois élèves de l'ESA et étudiants à l'Université Lyon I. La première année est la plus difficile, car comme pour tous les étudiants en médecine ils doivent franchir la terrible barrière du concours d'entrée en 2ème année. 70% à 80% des élèves de l'ESA y parviennent!
Les études se poursuivent sur deux grands axes : formation médicale à Lyon I en tous points identique aux études des civils et formation militaire à l'ESA. En effet la carrière des médecins militaires reposera ensuite sur des deux mêmes piliers, la médecine et l'armée.
La carrière de médecin militaire est au minimum de 25 ans. Les médecins des armées peuvent se diriger vers la médecine en unité (ce peut être sur un navire, une base aérienne, un régiment de chars, un bataillon de chasseurs alpins ou les pompiers de Paris), vers la recherche ou dans un hôpital militaire pour y pratiquer la chirurgie (il y en a 9 en France métropolitaine dont 3 à Paris).
M. NORET a souligné que la vie de médecin militaire entrainait toute une série de contraintes comme les mutations régulières et les départs en opérations extérieures, en Afghanistan par exemple, pour une durée de 6 mois, ce qui rendait parfois difficile la vie de famille. Un jeune candidat à ce métier se doit d'y réfléchir avant de s'engager sur cette voie.

Frédéric NORET présente aux élèves de terminale S1 une vidéo de l'ESA dans laquelle des élèves racontent la vie dans l'école, les études, les avantages de cette formation et comment ils envisagent leur carrière.

M. NORET a enfin présenté aux élèves le concours d'entrée à l'ESA, les différentes épreuves et les modalités d'inscription. Avec 120 reçus pour 1800 candidats le concours d'entrée à l'ESA est exigeant mais loin d'être hors de portée. Cette formation est accessible à un bon élève de terminale S motivé.

Pour en savoir davantage sur les carrières dans le Service de Santé des Armées, cliquez ici.

 Pro Patria et Humanitate 
"Pour la Patrie et l'Humanité" est la devise de l'Ecole de Santé des Armées.

21 décembre 2012

Le nouveau site Education à la Défense de l'Académie de Créteil

Le Trinôme académique de Créteil vient d'ouvrir son nouveau site consacré à l'éducation à la Défense.


Élaboré par Mme Anne-Marie HAZARD-TOURILLON (IA-IPR) chargée de mission du Trinôme académique, et par M. Nghia NGUYEN, professeur d'histoire-géographie au Lycée Galilée de Combs-la-Ville et webmestre, ce site apportera à ceux qui s'intéressent à l'éducation à la défense les informations, les outils, les ressources et les liens des plus utiles. Plus qu'un site, "Éducation à la Défense" est un véritable portail dédié l'histoire militaire, l’enseignement à la défense, l'exercice de la citoyenneté et la mémoire des conflits contemporains. Ouverts à tous, le site "Éducation à la Défense" est voué à grandir et à s'enrichir grâce à la participation de tous les acteurs de cet enseignement dans l'Académie de Créteil.

12 décembre 2012

Information sur les métiers de la santé dans les armées

M. Frédéric NORET, sous-officier de réserve dans le Service de Santé des Armées et par ailleurs manipulateur d'électroradiologie médical à l'hôpital de Montereau est venu une nouvelle fois au lycée présenter les carrières d'infirmier militaire aux élèves de Terminale ST2S2 de M. CHEVREUX.

Nul mieux que M. NORET, ancien élève du lycée Uruguay-France et menant une double carrière civile et militaire au service de la Nation ne pouvait présenter les multiples aspects de ces métiers à la fois exigeants et passionnants.

Un lien pour en savoir davantage se trouve ici.

En OPEX (opération extérieure)
 M. NORET reviendra le 21 décembre présenter les carrières de médecin et de pharmacien militaires. Cette fois prioritairement aux élèves de terminale S. ceux qui désirent s'avancer dans leur réflexion peuvent cliquer ici.

14 novembre 2012

La participation du Lycée Uruguay France à la Cérémonie du 11 novembre


La cérémonie du 11 novembre obéit à un rituel presque immuable déjà décrit sur ce blog comportant en particulier la lecture par un jeune du message de l'UFAC (Union française des associations de combattants et de victimes de guerre) :
 
Nous célébrons aujourd'hui, le 94e anniversaire de l'Armistice du 11 Novembre 1918, Armistice victorieux pour la France et ses alliés après quatre années de combats meurtriers face à l'Allemagne et aux Empires Centraux.
Il n'est pas une ville, pas un village de France qui ne garde gravé dans la pierre d'un monument, le souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la Patrie et la Liberté.
Le 11 Novembre 1918, la France déplorait : 
  • 1 400 000 morts
  • 740 000 invalides
  • 3 000 000 de blessés
  • des centaines de milliers de veuves et d'orphelins
N'oublions pas ce lourd bilan, ni le courage héroïque des soldats de ce conflit, appelé à juste titre, la "Grande Guerre".
En ce jour de commémoration, rendons hommage aux combattants de tous grades, français et alliés, qui ont fait preuve, dans tous les secteurs du Front, d'un courage exemplaire méritant la reconnaissance de la Nation.
En ce jour de recueillement, associons à l'hommage que nous rendons à nos glorieux aînés, les "Poilus", le souvenir de tous les "Morts pour la France". Inclinons-nous devant la douleur de leurs familles, si cruellement éprouvées.
L'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) et ses 44 Associations nationales, fidèles au souvenir de toutes celles et tous ceux, victimes de toutes les guerres, invitent la jeunesse à œuvrer pour un monde de Paix plus juste, plus solidaire et plus fraternel.
VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA FRANCE !

Cette année une élève du lycée Uruguay-France, Emmalie LIKIBI de terminale ST2S3 a désiré lire un extrait de "Paroles de Poilus, lettres et carnets du front 1914-1918" publié en 1998 par Jean-Pierre Guéno et Yves Laplume à partir de lettres retrouvées dans les familles et rassemblées sous l'égide de Radio France. Emmalie a choisi une lettre de Marcel SOUTIF (p. 91) :






Emmalie LIKIBI, élève de terminale ST2S3 lit un extrait de "Paroles de Poilus" devant le monument aux morts d'Avon.


Avant le traditionnel dépôt de gerbes, M. le maire d'Avon a lu le message du Ministre délégué auprès du ministre de la défense, en charge des anciens combattants :

Le 11 novembre 1918 à 11 heures, les clairons sonnaient le cessez-le-feu tout au long de la ligne de front, mettant fin à quatre ans d’une terrible guerre.
Premier conflit mondial, qui marque par son ampleur et par le nombre de victimes, militaires et civiles, l’entrée brutale dans ce 20ème siècle sanglant, la Grande Guerre marquera à jamais les esprits.
Car malgré la joie de la victoire, les familles pleuraient leurs morts.
Une hécatombe venait de se produire et, bientôt, chacun ressentait l’impérieuse nécessité que la nation tout entière, pour se reconstruire, reconnaisse son malheur et s’y associe.
Plusieurs étapes favoriseront cette résilience.
– L’inhumation sous l’Arc de Triomphe, le 28 janvier 1921, du corps d’un soldat inconnu, pour symboliser tous les morts de la Grande Guerre.
– Le vote par le parlement, il y a eu 90 ans cette année, le 24 octobre 1922, d’une loi fixant au 11 novembre la "commémoration de la victoire et de la paix".
– L’allumage, par André Maginot, ministre de la guerre et des pensions, le 11 novembre 1923, d’une flamme sur la tombe du soldat inconnu, qui, depuis lors, ne s’est jamais éteinte.
– La réalisation de monuments aux morts dans presque toutes les communes, pour porter les noms de leurs enfants "morts pour la France", auxquels s’ajouteront, ultérieurement, ceux des victimes des autres conflits.
La disparition des témoins de la guerre de 1914-1918 et l’inéluctable déclin du nombre des acteurs des conflits suivants appelaient une évolution pour maintenir la portée symbolique de cette journée.
C’est le sens de la loi du 28 février 2012, qui élargit la portée du 11 novembre à l’ensemble des morts pour la France tout en conservant les autres journées nationales commémoratives.
C’est donc la reconnaissance du pays tout entier à l’égard de l’ensemble des morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre qui s’exprime aujourd’hui, particulièrement envers les derniers d’entre eux, ceux qui ont laissé leur vie en Afghanistan.
Elle s’inscrit dans une politique commémorative ambitieuse qui vise à transmettre la mémoire, à favoriser la compréhension de notre histoire nationale commune et son appropriation par les jeunes générations.
Les parlementaires du début des années vingt avaient voulu que la journée nationale du 11 novembre soit placée sous le double signe de la victoire et de la paix.
Ce dernier but semblait alors bien aléatoire, comme allaient le démontrer les décennies suivantes.
Mais finalement, ces parlementaires étaient des précurseurs. En votant la loi instituant une "journée de la victoire et de la paix", ils espéraient que soit célébrée dans l’avenir une "journée de la victoire de la paix".
Le temps et la volonté des peuples leur ont donné raison.
Kader ARIF


Mme Marie-Paule CAHIN-DUBY, proviseure du lycée Uruguay-France dépose une gerbe au pied du monument aux morts.

7 novembre 2012

94ème anniversaire de l’Armistice de 1918


Dimanche11 novembre auront lieu à Avon et Fontainebleau les cérémonies organisées pour la Commémoration de l’ARMISTICE de 1918, dont voici le programme :

AVON
9h30
Cimetière (entrée principale).
Cérémonie aux couleurs.
Dépôt de fleurs au Carré Militaire et de gerbes au Monument aux morts 1914/1918, avec la participation de l’Harmonie-fanfare d’Avon Musique et Culture.

FONTAINEBLEAU
10h00
Monument aux morts et monument du Souvenir français.
Cérémonie et dépôt de gerbes avec la participation de l'Union musicale.
Dévoilement le la plaque de l'amicale du 46e RI.

Manifestions communes aux deux villes
11h15 : la Paroisse de Fontainebleau organise une messe en l’Eglise Saint Louis.
12h00 : réception à l’Hôtel de Ville de Fontainebleau.

La vente de bleuets de France aura lieu ce même jour. Réservez le meilleur accueil aux collecteurs.

17 septembre 2012

Concours national de la Résistance et de la Déportation 2013

Le jury national a retenu le thème   
"Communiquer pour résister" (1940-1945) 
 pour l'édition 2012-2013 
du concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD).
Le concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) a été créé officiellement en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations et particulièrement de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR). Ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance et de la déportation afin de leur permettre de s'en inspirer et d'en tirer des leçons civiques dans leur vie d'aujourd'hui.

Les lycéens peuvent concourir dans trois catégories:
  • Première catégorie : classes de tous les lycées - réalisation d'un devoir individuel en classe, portant sur le sujet académique - durée 3 heures.
  • Deuxième catégorie : classes de tous les lycées - réalisation d'un travail collectif qui peut être un mémoire, associé ou non à d'autres supports, portant sur le thème annuel.
  • Troisième catégorie : classes de tous les lycées - réalisation d'un travail collectif, exclusivement audiovisuel (film, documentaire sonore), portant sur le thème annuel.
Pour les travaux collectifs, le jury national ne retiendra que des productions réalisées par deux élèves au minimum.

La date des épreuves du concours national de la Résistance et de la déportation pour l'année scolaire 2011-2012 a été fixée au vendredi 22 mars 2013, pour les devoirs individuels. Les travaux collectifs seront envoyés avant le vendredi 29 mars 2013.

Il existe deux niveaux à ce concours. Un jury départemental récompense les meilleurs travaux de Seine-et-Marne. Tous les premiers prix sont ensuite envoyés à Paris où ils concourent pour les prix nationaux.

Les élèves du lycée Uruguay-France intéressés par ce concours doivent contacter leur professeur d'histoire-géographie ou directement M. Vinot ou M. Plancke. Les inscriptions se font fin octobre 2012.


Voir ici le règlement du Concours.



31 août 2012

Les jeunes gendarmes seront formés à Fontainebleau


Article de Pascal Villeboeuf publié dans le Parisien du 14 juillet 2012.

Le nouveau centre de formation initiale de la gendarmerie nationale sera opérationnel dès octobre. Un millier de jeunes y feront leurs classes chaque année.

Fontainebleau, quartier Lariboisière. C’est dans ce bâtiment inoccupé de l’école de gendarmerie, dirigée par le colonel Philippe Remanjon, que les gendarmes adjoints volontaires (GAV) seront accueillis à partir du 1er octobre. (LP/P.V.) © le Parisien

Il n’y en avait pas en Ile-de-France. A partir du 1er octobre, Fontainebleau va devenir le 5e centre de formation initiale de la gendarmerie nationale, après Montluçon (Allier), Tulle (Corrèze), Chaumont (Haute-Marne) et Châteaulin (Finistère). A plein régime, près de 1000 gendarmes adjoints volontaires (GAV) feront chaque année leurs classes au sein de l’école, qui forme déjà les motards, les sous-officiers et officiers de police judiciaire de la gendarmerie.

Cette formation s’adresse à des 17-25 ans, qui veulent faire carrière dans la gendarmerie, en signant un CDD de deux ans, renouvelable une fois pour trois ans. Une opportunité à ne pas négliger, pour des jeunes au chômage par exemple. Un GAV est logé gratuitement et touche 800 € de solde mensuelle, ainsi qu’une indemnité de repas de 200 € par mois. Le colonel Philippe Remanjon, qui dirige l’école de gendarmerie de Fontainebleau, explique le pourquoi de cette initiative, voulue par le gouvernement et sa direction.

« Dans les années à venir, nous allons avoir besoin d’effectifs supplémentaires pour faire face aux départs à la retraite, au renforcement des brigades territoriales, à la surveillance accentuée des centrales nucléaires, décidée après l’intrusion récente des écologistes, etc., confie l’officier. Actuellement, 13000 gendarmes adjoints volontaires sont déjà actifs sur le territoire français. Et environ 1 500 sont en formation initiale, dans les quatre centres existants. Mais ces derniers ont atteint leur capacité maximum. D’où l’idée de faire appel à la garnison de Fontainebleau, puisque nous possédons des bâtiments inoccupés. »

Le 1er octobre, c’est une première compagnie de 120 élèves qui va débarquer à la caserne Lariboisière. Puis, 120 autres arriveront le 15 décembre. Chaque compagnie restera trois mois à Fontainebleau. « Ensuite, chaque gendarme pourra rejoindre des unités territoriales ou des centres de formation continue », conclut Philippe Remanjon.

Si vous voulez devenir GAV, vous pouvez joindre les centres d’information et de recrutement de la gendarmerie au 0820.220.221.

Pascal Villebeuf

Voir aussi le site de la gendarmerie nationale.

14 juillet 2012

Le défilé du 14 juillet 2012 à Fontainebleau

Fontainebleau a renoué avec la tradition du défilé du 14 juillet. 


Le défilé a été ouvert par les militaires des armées de terre, de l'air, de la marine et de la gendarmerie du Centre national des sports de la défense (CNSD). Ils étaient suivis par les cavaliers du Centre équestre sportif militaire (CSEM) dont les chevaux, parfois rétifs, ont fait cependant forte impression. Les véhicules du Centre départemental d'incendie et de secours de Fontainebleau (CDIS) ont clôturé le défilé sous les applaudissements du public, massé devant l'hôtel de ville, dont les plus jeunes agitaient des petits drapeaux tricolores. 

13 juillet 2012

Le 14 juillet 2012 à Fontainebleau


Vendredi 13 juillet à 19h30
Autour d’une grande et unique table, chacun est invité à apporter de quoi grignoter pour un pique-nique géant. La soirée se poursuit à 22h en musique autour d’un grand bal, prisé par un public de tout âge.


Samedi 14 juillet 2012 à Fontainebleau :
-10h30 : lever des couleurs à l’Hôtel de Ville
-11h : défilé militaire depuis la place Charles de Gaule jusquà la mairie assuré par le centre national des sports de la défense (CNSD), le centre sportif équestre militaire (CSEM) et les pompiers.


Rappel : Le feu d’artifice à Fontainebleau sera tiré le lundi 27 août à 22h dans le cadre des fêtes de la Saint Louis devant le parterre du château.


Information de dernière minute : en raison de conditions météorologiques incertaines, le pique-nique géant et le bal populaire prévus ce soir devant l’Hôtel de Ville sont déplacés sous la Halle du Marché place de la République. L’horaire reste le même : 19h30 pour le pique-nique et 22h pour le bal.


Renseignements : 01 60 74 90 36

8 mai 2012

Cérémonie du 67e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 à Avon

Construire un monde de paix, de solidarité, de fraternité et de progrès.

Message de l’UFAC lu par deux élèves du Collège de la Vallée:


Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait sans conditions devant les Armées alliées.
Le fascisme hitlérien qui conduisit les peuples européens au désastre, était vaincu. La guerre en Europe prenait fin, mais la Seconde Guerre mondiale n’allait se terminer qu'après la capitulation, le 2 septembre 1945, du militarisme japonais.
En ce jour anniversaire, rendons hommage aux innombrables victimes civiles et militaires des combats meurtriers, des bombardements aériens, de la captivité, de l’internement, de la déportation, des exécutions, des exterminations et des génocides.
Il y a soixante-dix ans, le 8 novembre 1942, les Forces alliées, sous le commandement du général Eisenhower, débarquaient au Maroc et en Algérie. Les armées françaises stationnées en Afrique du Nord, jusque-là sous l’autorité du gouvernement de Vichy, rejoignaient celles de la France Libre qui avaient répondu dès le mois de juin 1940, à l’Appel du général de Gaulle.
Puis, ce fut la campagne d’Italie avec notre Armée d’Afrique et son Corps expéditionnaire sous les ordres du général Juin, le débarquement de « ceux de Leclerc » en Normandie, « ceux de De Lattre » en Provence. Autant d’opérations militaires auxquelles la Résistance française contribua grandement par son action permanente sur le terrain.
Saluons le courage et le sacrifice de tous ces soldats de Métropole et d’Outre-mer, des Alliés et des Résistants de tous les pays.
Souvenons-nous ! Beaucoup d’entre eux ont sacrifié leur vie. Que ces pages d’Histoire soient transmises aux jeunes générations.
L’Union française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre engage les forces vives de la Nation et particulièrement la jeunesse, à construire un monde de paix, de solidarité, de fraternité et de progrès.
Vive la République ! Vive la France !

Message de Monsieur Marc LAFFINEUR Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants lu par Monsieur le Maire d'Avon:

Nous sommes aujourd'hui réunis pour commémorer le 67ème anniversaire de la victoire remportée par les armées françaises et alliées sur la barbarie nazie. 
Après plus de cinq longues années de guerre, le nazisme est anéanti. C'est la fin du cauchemar que l'Europe a enfanté, qu'elle a traversé, qu'elle a vaincu. A l'Ouest, les démocraties sont victorieuses.
La liberté l'a emporté. L'hitlérisme ne menace plus l'Europe et le reste du monde. Si l'humanité découvre l'enfer des camps de concentration et d'extermination, leur oeuvre de destruction monstrueuse a enfin cessé.
Tout au long de ce conflit, les Français ont vécu, ou survécu, entre crainte et espoir. En 1942, dont nous commémorons cette année le 70ème anniversaire, ces deux sentiments sont mêlés comme jamais.
1942, c'est en effet le temps de la honte, avec la mise en oeuvre de la Shoah, le port de l'Etoile jaune, les grandes rafles, les premiers convois vers Auschwitz. C'est le temps de la faim, de la peur, du mépris, celui des fusillades d'otages, de la Relève, de la conscription obligatoire - avant le S.T.O - pour aller travailler en Allemagne.
Mais 1942, c'est aussi le temps des espérances : les premières ripostes alliées, l'arrêt de la pénétration allemande sur le front russe, et la lueur d'espoir qui naît dans le désert libyen quand, à Bir Hakeim, des soldats de la France libre enrayent l'avance ennemie ; c'est aussi le débarquement allié en Afrique du Nord, prélude à la reconstitution de l'armée d'Afrique. C'est enfin l'année où, dans l'ombre, se multiplient les contacts entre mouvements et réseaux clandestins qui vont renforcer la Résistance intérieure.
Le 8 mai 1945, c'est la fin de ce temps de la crainte, l'aboutissement de ce temps de l'espoir, la Victoire.
En France, cette victoire est le fruit de l'effort, du courage, du sacrifice de toutes celles et de tous ceux qui n'ont jamais désespéré. A l'instar du Général de Gaulle, tous ont eu foi en notre pays, en sa capacité à mener le juste combat contre tout ce que le XXème siècle connaissait de plus absurde et de plus monstrueux.
Grâce à ces hommes et à ces femmes, différents par leurs origines, leurs histoires, leurs cultures, mais réunis par un idéal commun, la France a pu, après la guerre retrouver pleinement son rang dans le concert des Nations.
Leur exemple a toujours valeur d'actualité. Car ils nous ont prouvé ce qu'une Nation riche de son histoire, portée par une même aspiration, unissant ses forces, est capable de réaliser pour surmonter l'insurmontable.


23 janvier 2012

27 janvier : Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité

"La France a retenu la date du 27 janvier, anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, pour cette journée de la mémoire."


Lire à ce sujet notre note du 22 janvier 2011


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