Le Salon européen de l’Education ouvre ses portes du 25 au 28 novembre à Paris. Le ministère de la Défense et des anciens combattants y participe et présente la variété des emplois et des métiers souvent hors normes proposés aux jeunes. Les contrats et les carrières proposées par la Défense s’inscrivent dans une offre globale allant de la formation permanente à la reconversion au moment de quitter l’institution.
27 novembre 2010
La Défense au salon européen de l’Education
Le Salon européen de l’Education ouvre ses portes du 25 au 28 novembre à Paris. Le ministère de la Défense et des anciens combattants y participe et présente la variété des emplois et des métiers souvent hors normes proposés aux jeunes. Les contrats et les carrières proposées par la Défense s’inscrivent dans une offre globale allant de la formation permanente à la reconversion au moment de quitter l’institution.
16 novembre 2010
La cérémonie du 11 novembre à Avon
- En tête la musique qui joue une marche militaire,
- les jeunes sapeurs-pompiers,
- des enfants des écoles d’Avon,
- les scouts,
- les porte-drapeaux des associations d’anciens combattants et prisonniers de guerre,
- le maire d’Avon, un adjoint de la commune voisine de Fontainebleau, les adjoints et conseillers municipaux d’Avon,
- les délégations militaires, (officiers et sous-officiers de l’école de gendarmerie de Fontainebleau, du centre national des sports de la défense), des représentants du commissariat de police et des sapeurs-pompiers,
- les anciens combattants et victimes de guerre, les membres des associations préservant le souvenir de la déportation,
- et clôturant la marche, la population.
Les enfants et les scouts déposent ensuite un bouquet de fleurs sur chaque tombe.
Le maître de la cérémonie ordonne alors : repos.
Le cortège se reforme alors et, musique en tête se rend devant le Monument aux morts. C’est le second temps fort de la cérémonie. Devant le monument, les participants se disposent à nouveau en carré, les porte-drapeaux de part et d’autre de l’espace destiné à recevoir les gerbes de fleurs.
Unité puisque dans toutes les cérémonies qui se tiennent au même moment en France sont lus les messages de l’Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de guerre et celui du Secrétaire d'État aux anciens combattants. Dans ce dernier, lu par M. Jean-Pierre Le Poulain maire d’Avon, le lien est fait entre l’armistice du 11 novembre 1918, le 90e anniversaire du choix du Soldat inconnu qui représente depuis tous les poilus morts pour la France, le 11 novembre 1940 qui a vu des étudiants et des lycéens parisiens braver l’interdiction de commémorer l’anniversaire de l’armistice par les occupants nazis et notre temps.
Des élèves du collège de la vallée lisent des extraits des Poèmes de la paix et de la guerre de Guillaume Apollinaire, qu’ils ont choisis avec leur professeur d’histoire.
- La première est déposée par Mmes Cahin-Duby, proviseure du lycée Uruguay-France et Eripret, principale du Collège de la Vallée,
- la deuxième par le lieutenant-colonel Hageman pour la société d’entraide des membres de la Légion d’honneur,
- la troisième par Monsieur Jean-Pierre Le Poulain, maire d’Avon, accompagné de Monsieur Jean-Christophe Laprée, adjoint au maire de Fontainebleau.
De part et d’autre du Monument aux morts quatre adjoints au maire et conseillers municipaux lisent les noms des 117 soldats morts pour la France. C’est un des moments les plus émouvants de la cérémonie.
Un clairon et les tambours jouent alors la sonnerie Aux morts. Les dernières notes restent comme suspendues le temps d’une minute de silence.
La fanfare complète interprète la Marseillaise reprise à haute voix par une partie des participants, militaires et civils.
Message du 11 novembre 2010
Le 11 novembre 1918 à 11 heures, au son des clairons sur la ligne de front et des cloches des églises dans toutes les villes et les villages de France, prenait fin le plus terrible conflit que l'humanité ait connu jusqu'alors et dont personne n'imaginait alors qu'il ouvrait un siècle marqué par le retour de la barbarie et de l'inhumanité au cœur même de la civilisation européenne et dans le monde.
L'armistice signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, quelques heures auparavant, scellait la victoire si chèrement acquise de la France et de ses alliés sur l'Empire allemand, tombé deux jours plus tôt.Cette Première Guerre mondiale, qui devait être « la der des ders » la mémoire collective l'a retenue sous le nom de Grande Guerre, non pas pour en magnifier le souvenir, mais parce que son ampleur inédite, la violence extrême de ses combats, la puissance destructrice employée et le nombre de morts, de blessés, d'invalides et de "gueules cassées" qu'elle provoqua ont marqué à jamais notre conscience nationale.
Aucune famille, aucun village, aucune ville ne furent épargnés par la douleur et le deuil. Deux ans après la fin de cette tragédie, la Nation a souhaité rendre hommage à tous ceux qui souffrirent, parfois au delà de toute mesure durant cette terrible épreuve.
Pour que le pays tout entier n'oublie jamais le sacrifice de ses enfants, le corps d'un soldat français non identifié, «petit soldat glorieux et anonyme » choisi au hasard parmi les Poilus morts pour la France, et les symbolisant tous, fut placé dans une chapelle ardente dressée dans l'Arc de Triomphe. C'était il y a quatre-vingt-dix ans, le 11 novembre 1920.
Selon la belle formule d'Henri de Jouvenel : « c'est lui, l'inconnu, l'anonyme, le simple soldat, qui donne tout son sens à l'Arc de triomphe ».
Ce corps fut inhumé sous la Dalle Sacrée le 28 janvier 1921. Et depuis le 11 novembre 1923, sans interruption, la Flamme du souvenir brille à ses côtés, ravivée chaque soir, sur la Dalle Sacrée.
Célébrée tous les ans dans l'ensemble des communes de France, la journée nationale du 11 novembre, dénommée « fête de la Victoire et de la paix » par la loi du 24 octobre 1922, reste la plus emblématique des commémorations car elle symbolise par excellence le sacrifice pour la France de ses enfants.
En 1940, alors que la France était en souffrance, abasourdie par sa défaite, coupée en deux, en partie occupée, alors que l'engagement dans la France Libre ou dans les prémisses de la résistance intérieure étaient encore affaire d'individualités aussi remarquables que peu nombreuses, c'est le 11 novembre que se leva, sur le territoire métropolitain, le premier écho populaire à "appel historique du Général de Gaulle lancé le 18 juin depuis la radio de Londres.
Ce 11 novembre 1940, des milliers de Français décidèrent de témoigner leur opposition à l'occupant et à la politique de collaboration que voulait mener le gouvernement du Maréchal Pétain. Ils le firent en rendant hommage à leurs ainés de 1914-1918.
A Paris, tout au long de la journée, quatre à cinq mille lycéens et étudiants bravèrent l'occupant pour aller déposer des centaines de bouquets et plusieurs gerbes sur la tombe du Soldat Inconnu.
En province, bien d'autres Français célébrèrent individuellement ou collectivement, la signature de l'Armistice de 1918. Ils le firent chacun à leur manière, en hissant un drapeau tricolore sur la cathédrale de Nantes, ou en arborant modestement à la boutonnière une croix de Lorraine, signe de ralliement des Français libres...
Dans les années trente, la commémoration du 11 novembre était l'occasion de se recueillir et de rendre un vibrant hommage aux morts de 1914-1918. Pendant l'Occupation, elle devint un symbole porteur des valeurs de la Résistance.
Aujourd’hui, elle incarne l'espérance européenne et la réconciliation franco-allemande, vecteurs d'une Europe en paix, unie, solidaire et forte.
Elle est aussi l'occasion de rendre hommage, sous l'Arc de Triomphe comme devant chaque monument aux morts, à nos soldats qui font aujourd'hui encore le sacrifice de leur vie pour la paix et la liberté dans le monde.
« Tu iras honorer le soldat inconnu ». Le mot d'ordre des étudiants et lycéens du 11 novembre 1940 demeure, par delà les générations, l'un des plus beaux commandements de notre République.
Hubert FALCO, secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants
11 novembre 2010
Voyage d'étude du trinôme académique à Cherbourg
De la "passerelle" du CROSS Jobourg, les marins assurent la surveillance du trafic maritime dans la Manche dans laquelle transitent près de 200 navires par jour. L'autre mission du CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) est de coordonner la recherche et le sauvetage des navires en difficulté. En 2009, 559 opérations de sauvetage ont été menées impliquant 1260 personnes, dont 20 sont malheureusement décédées.
Le pharmacien en chef de la marine Pierre-André Legoff présente des résultats d'analyse sur écran. Le laboratoire d'analyse, de surveillance et d'expertise de la marine (LASEM) de Cherbourg assure la surveillance radiologique et chimique de l'environnement à travers des analyses de faune, de flore, de sédiments, d'eau de mer et d'échantillons atmosphériques afin d'évaluer l'impact des installations nucléaires sur l'écosystème local.
La passerelle du Vulcain, bâtiment-base de plongeur démineur (BBPD). Ce navire de 41,60 m de long et mis en service en 1986 est conçu pour assurer le soutien technique, opérationnel et médical d'un groupe de plongeurs démineurs de la Marine opérant en plongée. Pour ce faire il dispose d'un caisson de recompression, d'une station d'air comprimé et d'une grue télescopique. L'équipage se compose d'un officier, de 8 officiers mariniers, de 6 quartiers-maîtres et matelots qui assurent le soutien des 12 plongeurs ainsi que d'un médecin et d'un infirmier.
Le Cormoran est un patrouilleur spécialement dédié à l'Action de l'Etat en Mer (AEM). Long de 54 m et orné des bandes tricolores qui mettent en évidence sa fonction de "garde-côtes", il a été mis en service en 1997. Sa mission principale est de patrouiller dans la zone économique exclusive (ZEE) française qui s'étend jusqu'à 200 nautiques (environ 370 km) des côtes de France. Sa fonction principale est en conséquence la police des pêches. Le Cormoran peut aussi accomplir des missions de lutte anti-pollution, d'assistance et de sauvetage en mer.
Sous ces pelouses l'Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) assure le stockage et la surveillance de 500000 m3 de déchets radioactifs de faible et de moyenne activité. Le centre de stokage de la Manche (CSM), créé en 1969 ne reçoit plus de déchets depuis 1994. Ceux-ci, stockés dans des "colis" de béton, reposent sous un épais revêtement multicouche et resteront sous surveillance pendant 300 ans.
Un compte-rendu très complet a été rédigé et mis en ligne par Nghia NGUYEN, professseur relais-défense du lycée Galilée de Combs-la-Ville à l'adresse suivante.
http://maisonducombattant.over-blog.com/article-voyage-d-etude-du-trinome-academique-2010-60734960.html
10 novembre 2010
Cérémonie du 11 novembre
Jeudi 11 novembre auront lieu à Avon et Fontainebleau les cérémonies organisées pour la Commémoration de l’Armistice de 1918, dont voici le programme :
AVON
9h30: Cimetière (entrée principale). Cérémonie aux couleurs. Dépôt de fleurs au Carré Militaire et de gerbes au Monument aux morts 1914/1918, avec la participation de l’Harmonie-Fanfare d’Avon Musique et Culture.
FONTAINEBLEAU
9h30: Cimetière israélite, dépot de gerbes.
9h45: Monuments aux Morts et du Souvenir français. Cérémonie et dépôt de gerbes avec la participation de l’Union Musicale et la Chorale de l’École de Musique de Fontainebleau et les élèves des Écoles.
10h20: Lycée François 1er - Dépôt de gerbes
Manifestions communes aux deux villes
10h50: Rendez-vous à l’Hôtel de Ville de Fontainebleau et formation du cortège.
11h00: Messe du souvenir en l’église Saint-Louis de Fontainebleau.
12h00: Réception à l’Hôtel de Ville de Fontainebleau.