Vigipirate est un plan destiné à prévenir les menaces qui pèsent sur le territoire français et sur les Français de l’étranger. Le plan a été conçu en 1978 mais ne concernait à l’époque que les risques d’attentats liés à des groupes politiques extrémistes ou autonomistes souvent français. Le plan Vigipirate comporte des mesures de vigilance ("Vigi"), de prévention et de protection.
Les dispositions du plan Vigipirate ont été actualisées en novembre 2006. Ces nouvelles dispositions tirent les conséquences de l’évolution des attaques terroristes dans le monde, en particulier celles du 11 septembre 2001 à New York et Washington, celles du 11 mars 2004 à Madrid et celles du 7 juillet 2005 à Londres.
Le plan Vigipirate est découpé en quatre niveaux d'alerte croissants : jaune, orange, rouge et écarlate. A chacun de ces niveaux, le Premier ministre, déclenche une série de mesures pour atteindre un objectif déterminé.
Niveau jaune : accentuer la vigilance, face à des risques réels mais encore imprécis, par des mesures locales avec le minimum de perturbations dans l’activité normale, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux orange et rouge dans un délai de quelques jours.
Niveau orange : prévenir le risque d’une action terroriste considérée comme plausible, fût-ce au prix de contraintes et de perturbations modérées dans l’activité normale, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux rouge et écarlate dans un délai rapide, selon la nature des moyens.
Niveau rouge : prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque avéré d’un ou de plusieurs attentats graves, comprenant certaines mesures de protection des institutions, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, en acceptant les contraintes imposées à l’activité sociale et économique.
Niveau écarlate : prévenir le risque d’attentats majeurs, simultanés ou non, pouvant utiliser des modes opératoires différents et provoquer des effets dévastateurs, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés ; des mesures particulièrement contraignantes peuvent être mises en œuvre.
L’évaluation de la menace est renouvelée régulièrement, selon l’évolution de la situation nationale et internationale.
C’est le Premier ministre, qui déclenche le plan Vigipirate et détermine le niveau d’alerte applicable sur le territoire. Les mesures de vigilance, de prévention et de protection sont ensuite déclenchées et mises en œuvre par les différentes autorités : services de l’Etat, collectivités locales, SNCF, RATP, aéroports...
Le plan Vigipirate est découpé en quatre niveaux d'alerte croissants : jaune, orange, rouge et écarlate. A chacun de ces niveaux, le Premier ministre, déclenche une série de mesures pour atteindre un objectif déterminé.
Niveau jaune : accentuer la vigilance, face à des risques réels mais encore imprécis, par des mesures locales avec le minimum de perturbations dans l’activité normale, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux orange et rouge dans un délai de quelques jours.
Niveau orange : prévenir le risque d’une action terroriste considérée comme plausible, fût-ce au prix de contraintes et de perturbations modérées dans l’activité normale, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux rouge et écarlate dans un délai rapide, selon la nature des moyens.
Niveau rouge : prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque avéré d’un ou de plusieurs attentats graves, comprenant certaines mesures de protection des institutions, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, en acceptant les contraintes imposées à l’activité sociale et économique.
Niveau écarlate : prévenir le risque d’attentats majeurs, simultanés ou non, pouvant utiliser des modes opératoires différents et provoquer des effets dévastateurs, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés ; des mesures particulièrement contraignantes peuvent être mises en œuvre.
L’évaluation de la menace est renouvelée régulièrement, selon l’évolution de la situation nationale et internationale.
C’est le Premier ministre, qui déclenche le plan Vigipirate et détermine le niveau d’alerte applicable sur le territoire. Les mesures de vigilance, de prévention et de protection sont ensuite déclenchées et mises en œuvre par les différentes autorités : services de l’Etat, collectivités locales, SNCF, RATP, aéroports...
Un "marsouin" de l'infanterie de marine devant la Tour Eiffel en février 2007
Le plan Vigipirate constitue un pivot autour duquel les plans d’intervention et de secours spécifiques comme Biotox (contre une menace biologique), Piratox (en cas d’intoxication chimique massive), Piratome (concernant les risques radioactifs), Piratair-Intrusair (risques de détournement aérien), Pirate-mer (contre le terrorisme ayant pour cible des navires) et Piranet (risques liés au cyberterrorisme) pourront être mis en place si besoin est.
Le plan prévoit également la diffusion d’une culture de défense et de sécurité. Il repose en effet sur un principe de responsabilité partagée de la sécurité : chacun doit prendre en compte les risques, du simple citoyen aux services chargés d’intervenir contre le terrorisme. La vigilance doit être entretenue et les équipes de sécurité sont formées et entraînées.
Le plan prévoit également la diffusion d’une culture de défense et de sécurité. Il repose en effet sur un principe de responsabilité partagée de la sécurité : chacun doit prendre en compte les risques, du simple citoyen aux services chargés d’intervenir contre le terrorisme. La vigilance doit être entretenue et les équipes de sécurité sont formées et entraînées.
http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/defense_et_protectio/vigipirate